Dénomination de la plante :
Famille : Fabacées (Légumineuses)
Genre: Desmodium
Espèce : adscendens
Autre(s) dénomination(s): Desmodium procumbens
Partie(s) employée(s): tiges et feuilles
Habitat :
Présence à l’état sauvage dans la zone équatoriale : en Amérique du sud (Brésil, Amazonie, Vénézuela et Pérou), en Afrique (Ghana, Libéria, Guinée, Côte d’ivoire, Cameroun…).
Description :
Plante légumineuse grimpante (famille des Fabacées) haute d’environ 50 cm.
Herbacée, plus ou moins vivace, pouvant ramper dans les zones humides, ou aller se dresser en appui sur la base des palmiers à huile ou des cacaoyers.
Feuilles trifoliolées alternes, folioles obovales longues de 15 à 50 mm, larges de 10 à 30 mm, foliole médiane nettement plus développée que les latérales.
Fleurs blanches ou violet clair
Parties utilisées de la plante : parties aériennes (feuilles et tiges) récoltées après la floraison.
Utilisations traditionnelles :
En Afrique, le Desmodium adscendens est utilisé par les tradipraticiens pour diverses affections hépatiques dont l’hépatite virale. Le fait que cet usage soit retrouvé au Cameroun, en Côte d’Ivoire et autres pays, est un argument en faveur de la valeur de cette indication.
Des recherches bibliographiques rapportent l’utilisation médicinale de cette plante dans diverses autres indications:
- au Ghana, on utilise les tiges et feuilles dans le traitement de l’asthme.
- au Venezuela, elle est utilisée contre l’épilepsie par les tradipraticiens amérindiens.
Le Desmodium adscendens a été introduit en France dans les années 70 par les Docteurs Anne-Marie et Pierre Tubéry, ce qui entraina le début de nombreuses recherches scientifiques pour en découvrir les propriétés.
PROPRIÉTÉS :
Effets hépato protecteurs :
Les premières études ont été réalisées chez des patients souffrant de jaunisse (ictère), puis la plante fut essayée pour traiter les hépatites virales.
C’est là que s’est appliquée la pratique traditionnelle africaine; il s’agit le plus souvent d’hépatites A ou B.
Les résultats sont ici remarquables : disparition en une semaine de l’ictère, des nausées, des maux de tête, de la fatigue et de l’inappétence.
Les transaminases se normalisent en dix à trente jours selon la gravité de départ. Le Desmodium adscendens a donc empêché le virus de détruire les cellules hépatiques.
Une étude portant sur 32 observations d’hépatite en phase d’invasion confirme ces données, y compris dans des cas sévères. Les patients soignés précocement par le Desmodium adscendens ne passent pas à la chronicité.
Des recherches ont ensuite porté sur les hépatites causées par des drogues chez des toxicomanes et dans le traitement des cirrhoses (maladie du foie pouvant être causée par un abus d’alcool ou de médicaments) avec un succès indéniable.
Le Desmodium adscendens s’est révélé être une plante indispensable en cancérologie, surtout dans la prévention des effets hépatotoxiques de la chimiothérapie. En effet, les patients ayant introduit le Desmodium adscendens lors des séances de chimiothérapie font bien la différence: suppression ou diminution des nausées, vomissements, inappétence.
Effets anti allergiques :
Ce sont les allergies avec hypersensibilité immédiate qui obéissent au Desmodium adscendens. Elles sont caractérisées par la rapidité de leur survenue et l’augmentation des immunoglobuline E totales : urticaires, œdèmes de Quincke, eczéma de contact, allergies digestives, asthme allergique.
Des études ont montré une inhibition de la contraction produite par l’histamine sur les muscles lisses des cobayes. Les essais visant les muscles bronchiques ont montré que l’effet de relaxation sur les bronches est très rapide (1 à 2 minutes).
Ces études confirment l’utilisation traditionnelle pour l’asthme, si bien qu’au Ghana la première phase du traitement pour des patients souffrant de crises d’asthme est l’utilisation du Desmodium adscendens. Cependant, il n’est utilisé qu’en prévention car il semble inefficace dans le traitement du patient en phase aiguë.
Le Desmodium adscendens est souvent pris en cure au début du printemps et au début de l’automne afin d’aider notre corps à se débarrasser des toxines accumulées dans le foie.
Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour, pratiquez une activité physique régulière, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé, évitez de grignoter entre les repas. Plus d'information sur www.mangerbouger.fr